SAMEDI 18 NOVEMBRE 2023 DE 14H30 À 18H
SAMEDI DU PASSAGE
PARTICIPATION LIBRE SANS RÉSERVATION DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES
Par ses activités, l’espèce humaine a durablement bouleversé les équilibres de la planète et ajouté à sa vulnérabilité de nature, une fragilité qui touche tous les vivants. En cette nouvelle époque géologique qu’il est aujourd’hui convenu de nommer anthropocène, comment envisager l’avenir ? Comment faire face sans sombrer dans le catastrophisme ? Est-il encore temps ?
Prendre conscience que nous sommes dépendants pour notre propre survie de la santé des écosystèmes et que tout est lié, nous invite à repenser notre rapport à la nature. Pour les chrétiens, parfois accusés d’être à l’origine de la crise écologique, s’impose une nécessaire refondation de la théologie de la Création dans une perspective d’écologie intégrale, celle que prône l’encyclique Laudato si du pape François.
Des questions centrales pour notre temps qu’abordent deux universitaires :
Nathanaël Wallenhorst est professeur à l’Université catholique de l’Ouest (UCO), docteur en philosophie et en science de l’environnement, spécialiste des incidences politiques de l’entrée dans l’anthropocène. Auteur d’une vingtaine de livres alertant sur l’état d’urgence de notre planète, il appelle à un changement radical de modèle économique.
Fabien Revol est un philosophe et théologien. Il est directeur du Centre Hélène et Jean Bastaire, enseignant au Centre Sèvre à Paris et président de la Société œcuménique et francophone de théologie de l’écologie (SOFTE).
. Leurs conférences sont suivies d’un débat.
Les Samedis du Passage sont des tables rondes qui proposent de réfléchir et d’échanger en profondeur sur le thème de l’année : L’éloge de la fragilité.
