VENDREDI 6 MAI À 12H30
MIDI DE SAINTE-CROIX
PARTICIPATION LIBRE
Lors de ses deux séjours à Saint-Benoît-sur-Loire, Max Jacob est loin d’avoir été abandonné par l’inspiration. Il y a écrit des œuvres majeures. Le poète moderniste, doublé d’un peintre éblouissant, sut aussi lutter contre la torpeur provinciale qui le menaçait. Il devint le guide éclairé de l’Abbaye de Fleury, s’investit non sans bonne humeur dans les activités paroissiales, et s’évada à plusieurs reprises de la petite ville ligérienne. Il y accueillit de nombreux visiteurs qui appartenaient à la fine fleur artistique du moment et qui lui furent d’un grand secours dans la persistance d’une notoriété qui ne l’abandonna pas malgré son éloignement de la capitale.
Max Jacob devant l’Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire
